Histoires
de vies transformées....
Claver Sandugu*
Batwa in Murwi, Cibitoke
Claver est un Pygmée de 40 ans, marié et père de 5 enfants. Il a rejoint le programme de la CIJ en 2018. Comme beaucoup de Pygmées de notre communauté, il ne possédait aucune terre et a été contraint de travailler dur dans les champs des autres pour obtenir suffisamment de nourriture et trouver un endroit où dormir pour lui et sa famille. Il vivait sous un abri basique fait de feuilles et de branches situées sur les terres d’autrui, pour qui il devait continuer à travailler afin d’y maintenir son abri. La vie était très difficile – ce qui faisait que Claver et sa famille souffraient d'une mauvaise santé, d'une mauvaise hygiène, d'une mauvaise alimentation, d'un logement inapproprié, d'un manque d'éducation et de soins médicaux.
"La CIJ prend soin de nous et nous donne les moyens de mieux connaître Dieu et de sortir de la vulnérabilité." - Claver - 40 ans
Mama Mugisha*
Widow in Ciya, Bubanza
Mama Mugisha est une Pygmée de 71 ans, veuve et mère de 8 enfants. Les Pygmées (Batwa) sont la tribu la plus pauvre du Burundi, avec peu ou pas de ressources. Cela les maintient piégés dans la pauvreté et les oblige à travailler sur les terres des autres tout en essayant de gagner suffisamment pour survivre et mettre de la nourriture sur la table. Après la mort du mari de Mama Mugisha il y a quatre ans, la vie a été extrêmement difficile. Cela a atteint son paroxysme lorsque sa maison s’est effondrée sous une forte pluie battante, mais heureusement, elle a réussi à s’en sortir indemne. Sans maison, Mama Mugisha a été obligée de s'abriter sous des bananiers avec juste des feuilles et des brindilles. Cet abri était froid, protégeait à peine de la pluie et totalement impropre à la vie !
"RECEVOIR CETTE MAISON EN ÉTAIT UN DES MEILLEURS MOMENTS DE MA VIE. - Mugisha - 71 ans
Vincent Bizimana*
Orphan in Ciya, Bubanza
ICJ a rencontré Vincent pour la première fois alors qu'il n'était qu'un petit garçon âgé de 6 ans. Vincent a eu un début de vie difficile. En raison du conflit au Burundi, sa famille a fui vers la RDC et s'est retrouvée dans un camp de réfugiés. Malheureusement, le père de Vincent et deux de ses enfants sont décédés à cause de la maladie et des conditions épouvantables qui régnaient dans le camp. Plus tard, sa mère a décidé de s'installer au Rwanda dans l'espoir d'une vie meilleure. Mais une fois de plus, ils se sont retrouvés dans un camp de réfugiés, où il peut être difficile de survivre, dans des conditions de vie exiguës et très rudimentaires.
"APRÈS LA MORT DE NOS PARENTS, NOUS N’AVONS PAS DE NOURRITURE, DE VÊTEMENTS OU DE FOURNITURES SCOLAIRES. RENCONTRER LA CIJ A CHANGÉ TOUT CELA ! - Vincent - 13 ans
Jacques Niyongere*
Student in Gitega
Mes parents ont fait de leur mieux pour m'élever comme chrétien, mais à l'âge de 15 ans, à cause de l'influence de mauvais amis, j'ai commencé à avoir des comportements immoraux. Je suis devenu un ivrogne et je me suis mis à consommer des drogues comme le chanvre. Je me suis également livré au banditisme jusqu'à être connu partout dans mon village et dans le quartier. La police m'a arrêté et m'a emmené en prison. J'ai été puni à plusieurs reprises mais ma vie ne pourrait jamais changer.
